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« Entre dynamique
concurrentielle et résilience technologique » est le thème autour duquel se
déroule la 15ème édition de Africa Banking Forum à CRRAE-UMOA Abidjan-Plateau, le
mercredi 28 février 2024.
Le Ministre des Finances
et du Budget, Adama Coulibaly a présidé la cérémonie d’ouverture de cette
rencontre, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, SEM
Abdelmalek Ketanni et des personnalités du secteur bancaire africain.
A cette tribune, l’émissaire du gouvernement
ivoirien a invité les banques africaines à mettre l’accent sur l’innovation et
l’adaptabilité. Ce, en vue de faire face à une concurrence croissante de la
part d’acteurs non conventionnels, tels que les Fintechs et les BigTechs, qui
exploitent les opportunités offertes par la numérisation et l'innovation
technologique.
« Les banques africaines
doivent se positionner comme des acteurs innovants et agiles, capables de
répondre aux besoins de plus en plus changeants et exigeants des clients et de
soutenir le développement économique de nos nations », a-t-il recommandé.
Revenant sur les
difficultés d’accès aux services financiers sur le continent, le ministre a
noté que selon la Banque Mondiale, le niveau d’accès aux services financiers en
Afrique est le moins élevé au monde. « Un Africain sur cinq possède un compte
dans une institution financière officielle », a-t-il déploré.
En dépit de ce contexte,
le ministre des Finances et du Budget, a salué les avancées enregistrées par le
paysage bancaire ces dernières années.
« Cette inclusion
s’apprécie à titre d’illustration par taux de bancarisation dans la zone UEMOA,
qui est passé de 28,46% en 2012 à 46,34% en 2022 selon la BCEAO », s’est réjoui
le ministre Adama Coulibaly.
En sus, il a rappelé les
réformes entreprises par la Côte d’Ivoire avec notamment l’adoption le 15 mai
2018 de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière (SNIF) 2019-2024 et
l’instauration d’un cadre fiscal et de politiques favorables. « L’objectif national
est de porter le taux d’inclusion financière à 60% en 2024, contre 40% en 2017,
par des actions spécifiques aux secteurs bancaire, de la microfinance et du
mobile money », a confié l’émissaire du gouvernement ivoirien.
Le président de
l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte
d’Ivoire (APBEF-CI), M. Jérôme Ehui a fait remarquer que l’avenir du secteur
bancaire africain ne pouvait pas être placé dans les meilleures mains que les
vôtres (Africa Banking Forum).
Notons que 400
participants issus de 31 pays prennent part à ces assises qui vont durer deux
jours.